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LE MODE DE FINANCEMENT LEASE BACK MOBILIER
Dernière mise à jour : il y a 6 jours

Imprimante 3D industrielle
RECOMMANDATION :
Pour ceux qui souhaitent dégager de la trésorerie en mobilisant un actif détenu par la
société.
POUR QUI ?
Toutes entreprises quelles que soient leur taille et leur secteur d’activité, propriétaires de biens immobiliers à usage professionnel.
Idéal pour les structures financièrement saines à la recherche d’une ressource de long
terme pour développer leur activité.
Nature des investissements :
Immeubles, bureaux, immobiliers professionnels.
QUOI ?
Le lease-back immobilier désigne le fait qu’une entreprise propriétaire d’un bien à usage
professionnel le vend à une entreprise de crédit-bail. Le bien est par la suite remis à la
disposition de l’entreprise par la société de crédit-bail dans le cadre d’un contrat de
location.
Une valeur résiduelle de rachat au terme du bail est prévue, selon les principes et usages du crédit-bail immobilier.
MODALITÉS GÉNÉRIQUES :
• Montant : environ 80% de la valeur estimée du bien car la valeur estimée du bien est
souvent minorée par rapport au marché pour améliorer la garantie du crédit-bailleur.
• Durée minimum : 5 ans - Durée maximum : 15 ans
• Type de remboursement : mensuel
• En règle générale, la propriété du bien constitue une garantie satisfaisante.
AVANTAGES :
• Financement à 100% (TVA comprise).
• Renforcement du bilan et diminution de l’endettement.
• permet d’obtenir un montant important de liquidités qui peut être réinvesti pour
financer un projet de croissance.
INCONVÉNIENTS :
• Taux d’accord de crédit moins élevé que pour un crédit-bail immobilier classique,
compte tenu du risque plus élevé pris par l’établissement de crédit refinanceur.
• Montant refinancé du bien en lease-back immobilier presque toujours inférieur à sa
valeur de marché.
• Coût financier et charges de remboursement (loyers) plus élevés que dans le cadre
d’un crédit-bail immobilier classique.
IMPACTS FISCAUX :
Loyers constants ou dégressifs déductibles pour la détermination du résultat fiscal.
A la fin de la période de location, la valeur de rachat du bien par l’entreprise étant très
faible, l’entreprise sera fortement taxée sur ses plus values en cas de revente ultérieure du bien.